Assemblée générale constitutive du sous-collège des transformateurs de maïs de Dakar. Un bureau de huit (08) membres mis en place.
Après leurs homologues de la zone Sud (Kolda, Sédhiou, Ziguinchor), de la zone Est (Kédougou, Tambacounda), de la zone Nord (Louga, Matam, Saint-Louis), de la zone centre (Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Thiès), les transformateurs de maïs de la région de Dakar (Dakar, Guédiawaye, Rufisque, Pikine) ont tenu, ce 15 octobre 2020, l’Assemblée générale constitutive (AGC) de leur sous-collège. Composé de huit (08) membres, le bureau dirigé par Fama KANDJI, installé par le représentant de la Direction régionale du Développement rural (DRDR) de Dakar, s’est engagé à défendre les intérêts de ses mandants et à s’investir pour le développement des activités de transformation du maïs.
La prochaine étape verra la mise en place, par les quarante (40) des cinq zones, du collège des transformateurs de maïs du Sénégal qui va rejoindre le collège des producteurs pour constituer l’Interprofession Maïs du Sénégal.
La filière maïs est retenue dans le cadre d’une convention signée entre l’UEMOA et le Gouvernement du Sénégal à travers le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER). L’appui accordé au Sénégal pour conduire le processus de structuration des acteurs de la filière maïs est confié au Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) qui en est l’agence d’exécution pour le compte du MAER.
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Atelier de clôture du projet « renforcement du partage des connaissances et de l’élargissement des meilleures pratiques au Sénégal »
Sous la co-présidence de Moussa MBAYE Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural et de Benoit THIERRY, Représentant du Fonds international de Développement agricole (FIDA) en Afrique de l’Ouest, le Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) a organisé l’atelier de clôture du projet « renforcement du partage des connaissances et de l’élargissement des meilleures pratiques au Sénégal ». L’atelier a été marqué par la forte présence des acteurs du monde rural et des partenaires techniques et financiers du Sénégal.
Il s’agissait de partager le bilan des activités et résultats du projet mis en œuvre grâce à un don du FIDA au FNDASP. Pendant trois années, le projet a permis de capitaliser vingt-quatre (24) bonnes pratiques passées au crible critique de l’ensemble des participants au processus. Ces 24 bonnes pratiques ont, par la suite, fait l’objet d’édition avec un répertoire, des brochures, des fiches techniques et des films de capitalisation. Une ingénierie sociale de gestion et partage des connaissances a contribué à la diffusion des bonnes pratiques, via un forum des savoirs auquel ont participé des représentants de projets appuyés par le FIDA en Afrique de l’Ouest et une caravane d’apprentissage, à l’échelle nationale, impliquant trente acteurs du monde rural. Par ailleurs, une plateforme électronique de partage des savoirs (https://loumadessavoirs.fndasp.sn, https://loumadessavoirs.org) est conçue et développée.
Le Directeur de cabinet du MAER s’est donc félicité de la « réalisation complète et satisfaisante de l’ensemble des activités prévues ». Il a remercié le FIDA qui a donné cette opportunité et a fait une « mention spéciale à l’endroit des organisations de producteurs qui ont été au cœur du processus, sans oublier les équipes de projets et les services techniques ».
Le représentant du FIDA en Afrique de l’Ouest a, quant à lui, félicité le FNDASP pour le « grand succès obtenu ». Il a affirmé qu’il faudrait « penser à voir comment aller de l’avant à la suite de ce don pilote qui était assez limité ». Il a ajouté « qu’il serait souhaitable que les activités puissent continuer au sein des projets ».
Le Directeur exécutif du FNDASP, Jean Charles FAYE n’a pas dit autre chose en affirmant que « la grande problématique qui se pose, désormais, est de tirer profit des résultats obtenus pour arriver à une diffusion à grande échelle des innovations et bonnes pratiques capitalisées, au profit de l’ensemble des producteurs du pays ». Cette approche devrait permettre de « tirer les leçons du passé, d’apprendre des expériences passées, et d’envisager une approche appropriée pour la mise en œuvre à très grande échelle d’initiatives de développement rural ».
Pour rappel, le FNDASP a privilégié une approche collaborative, fédérant aussi bien des projets appuyés par le FIDA, que ceux d’autres partenaires au développement, dont le Programme d’Appui au Développement Agricole et à l’Entreprenariat Rural (PADAER), le Projet d’Appui aux Filières agricoles (PAFA-E), le Projet de Développement agricole de Matam (PRODAM), le Projet d’Appui à la Petite Irrigation locale (PAPIL), le Programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), le Projet d’Appui à la Sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA LouMaKaf) et le projet Naatal Mbay USAID.
Le projet a également permis d’adresser des thématiques aussi diversifiées que l’internationalisation du conseil agricole et rural et l’autonomisation des organisations de producteurs, le développement de pratiques agricoles durables, le processus de production de semences certifiées, l’accès aux marchés, l’amélioration de la productivité de l’élevage. Cela a permis de toucher les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la gestion des terres, de la protection de l’environnement et de la dynamique organisationnelle en milieu rural.
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Réunion multipartite Interfel-GNIS-AFD-France AgriMer/MAER-FNDASP-SAED-Interprofessions sénégalaises (Manioc, Tomate, Maïs, Oignon)
Cette rencontre tenue le mercredi 26 février dans le cadre de l’édition 2020 du Salon international de l’Agriculture de Paris (SIA) a permis de faire le point sur les partenariats en cours et en construction et de clarifier les attentes vis à vis notamment de l’AFD. France AgriMer est désignée pour la facilitation de la suite du processus.
Pour la partie française, MM Jean Pierre CHOMIENE (Ministère de l’Agriculture), Bruno DUPONT (ex Président INTERFEL), André BERNARD (SONITO), Thomas PAVIE (France AgriMer), MME, Marion KUKULSKI (INTERFEL), Sarah LAFFONT (GNIS), David BARTHE (Chambre d’Agriculture Saône et Loire) et Alexia HOFFMANN (AFD) sont revenus sur la collaboration et/ou les partenariats en construction avec la partie sénégalaise :
Les leaders d’Interprofessions sénégalaises présents à la réunion, MM. Ablaye (Comité Tomate) Assane NDIAYE (IMS) ont, également, fait le point sur les partenariats en cours avec leurs homologues français et avec l’appui du FNDASP :
La synthèse de la rencontre a été faite par le Directeur exécutif du FNDASP qui a relevé :
- La dynamique de structuration des filières en interprofessions au Sénégal et les acquis appréciables obtenus avec la tomate, l’oignon et le manioc ;
- Les perspectives d’accompagnement d’INTERFEL dans cette dynamique de structuration à consolider (accompagnement pour la fonctionnalité, la maitrise des rôles et responsabilités, l’autonomie vie l’abondement en ressources propres. L’expérience française est requise dans ces différents domaines (le GNIS a, par ailleurs, un rôle à jouer, son interlocuteur au Sénégal l’Union nationale des Professionnelles Des Semences (UNIS) ayant sollicité l’appui du FNDASP pour le renforcement de sa structuration ;
- La demande très forte de financements pour l’introduction d’innovations au Sénégal. Le financement local est attendu dans ce domaine, l’AFD également est très attendu pour un changement de paradigme dans son mode opératoire qui devrait prendre en compte les missions et fonctions des différentes institutions (la SAED compétente dans les aménagements et le conseil, le FNDASP, le FNRAA dans le financement des services agricoles à l’image de la Cote d’Ivoire. La demande émanant des interprofessions doit être portée, via les structures de financement, aux structures opérationnelles dans la recherche, le conseil et les aménagements ;
- L’environnement institutionnel du Sénégal bien structuré avec les rôles et responsabilités bien répartis entre les différentes institutions ;
- INTERFEL a un rôle moteur fondamental à jouer dans la consolidation des partenariats déjà engagés (CA Saône et Loire/IMS et SONITO/Comité Tomate sont une bonne illustration) et en cours de construction ;
- France AgriMer, de par sa fonction institutionnelle, doit être garant de la facilitation et de la consolidation des partenariats sus évoqués en cours d’exécution ou en construction.
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Accompagnement de l’Interprofession Manioc du Sénégal (IMS) à Mâcon, pistes de partenariat validées avec la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire
En marge de l’édition 2020 du Salon international de l’Agriculture de Paris (SIA), le Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) a accompagné le Président de l’Interprofession Manioc du Sénégal (IMS) à Mâcon (Département Saône et Loire – CA71).
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis la mission précurseur de Christophe MASSON, accueilli au Sénégal par l’IMS au mois de novembre 2019. Avec la signature d’une convention de partenariat entre l’IMS et la CA71, le projet « GOUNGUÉ NIAMBI » (Accompagner la filière Manioc) a été retenu pour renforcer la filière manioc au Sénégal et améliorer durablement sa performance.
A l’issue des séances de travail avec Christophe MASSON, Responsable Organisation et Innovation de la CA71, David BARTHE, Directeur général CA71 et Bernard LACOUR, Président de la CA71, des pistes de partenariat et une feuille de route sont arrêtées de commun accord.
Deux axes de coopération sont ainsi retenus : (i) l’accompagnement de la structuration et de la gouvernance de l’IMS pour lui permettre de rendre des services utiles à ses membres et (ii) la mise en place d’un Centre de Ressources du Manioc pour accompagner le renforcement de capacités et le développement d’innovations.
Un comité de pilotage du projet est mis en place avec l’IMS comme Président, la CA71, Secrétaire, la Direction de l’Agriculture de la CA71 comme partenaire technique et le FNDASP comme guichet financier.
A l’issue de la rencontre, la délégation a été invitée à un déjeuner de débriefing (IMS – CA71 – Service Agriculture – FNDASP) avant de visiter l’exploitation du Président de la Chambre d’Agriculture, M. Bernard LACOUR (Elevage Bovins et Chèvres).
M. LACOUR s’est dit heureux de recevoir la délégation après l’accueil chaleureux qu’il a reçu au Sénégal. Il s’est dit, aussi, heureux de travailler avec le Sénégal en plaçant l’homme au cœur des réflexions et a rappelé les perspectives importantes d’un partenariat gagnant-gagnant (échanges d’expériences, voyages d’études de producteurs sénégalais pour partager des problématiques communes technologiques, sociétales et l’adaptation des exploitations aux évolutions climatiques.
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Le ministre Congolais de l’Agriculture, M. Henri DJOMBO et son homologue Sénégalais, Pr. Moussa BALDE ont procédé, samedi 29 février 2020 à la signature d’un accord de coopération pour le développement agricole et agroalimentaire.
A travers cet accord de coopération signé lors du Salon international de l’Agriculture de Paris (SIA), les deux pays envisagent partager leurs expériences et compétences dans le domaine agricole et agroalimentaire. « Avec le Congo, nous avons les mêmes réalités malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent. Il faut croire à la coopération Sud-Sud. Nous avons la même culture de l’agriculture. Nous devons mutualiser nos forces et échanger nos expériences respectives pour propulser notre agriculture », a déclaré Moussa BALDE, lors de la signature de cet accord de coopération.
Pour sa part, son homologue Congolais, Henri DJOMBO a estimé qu’« il s’agit d’un accord de coopération technique entre les deux pays pour nous donner la main en utilisant les expériences réussies ici et là. Le Sénégal a réussi beaucoup d’avancées dans le domaine agricole. Nous avons besoin d’échanger sur le plan scientifique pour booster notre agriculture et répondre à la demande de l’Union africaine d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».
Les deux pays sont « en train de prendre les dispositions pratiques, techniques et technologiques pour une meilleure organisation professionnelle du secteur agricole. Nous comptons beaucoup sur le Sénégal pour y arriver », a poursuivi le ministre d’Etat Congolais chargé de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
De son côté, le Directeur exécutif du Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) Jean Charles Faye, évoquant les aspects techniques de cet accord de coopération dont les contours ont été définis en novembre 2019 entre les deux parties, a insisté sur le développement institutionnel. « Cet accord va surtout permettre un échange d’expériences, de savoir-faire, de services entre les institutions des deux pays, les organisations professionnelles agricoles, les agences et mécanismes de financement », a-t-il indiqué.
« Ce protocole d’accord sera un vrai outil d’accompagnement des producteurs sénégalais et congolais dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche », a ajouté le Directeur exécutif du FNDASP.
« Il va aussi permettre de relever le niveau de productivité des rendements et des revenus des producteurs des deux pays en vue d’assurer la souveraineté alimentaire qui est l’une des priorités pour le Congo. Le FNDASP sera le point focal de cet accord de coopération qui va durer 3 ans », a précisé Jean Charles Faye.
Lors de son discours, le ministre Sénégalais de l’Agriculture, Moussa Baldé a promis de « rendre une visite de courtoisie à son homologue congolais à Brazzaville pour mieux s’imprégner des réalités agricoles de ce pays de l’Afrique centrale réputé pour ses caractéristiques et potentialités forestières ».
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Renforcer le partage des connaissances et l’élargissement des meilleures pratiques au Sénégal
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PROJET D’APPUI A LA STRUCTURATION DE LA FILIERE RIZ
Le Sénégal, à travers le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, a signé une convention avec l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) pour mettre en oeuvre le projet d’appui à la structuration de la filière riz pour une durée de 3 ans.
L’exécution technique et financière des activités est assurée par la Direction exécutive du Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) placé sous la tutelle technique du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
FINANCEMENT : UEMOA
AGENCE D’EXÉCUTION : FNDASP
COÛT
Deux cent vingt-cinq millions (225 000 000) francs CFA.
OBJECTIF GLOBAL
Contribuer au développement de la filière riz en vue d’améliorer durablement sa contribution à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté. De façon spécifique, le projet vise à renforcer l’organisation des acteurs et la gouvernance de la filière au niveau national.
RÉSULTATS ATTENDUS
- Un cadre de concertation interprofessionnel regroupant les principaux acteurs de la filière au niveau national est mis en place ;
- Les capacités des acteurs à prendre en charge de façon concertée les problèmes de la filière sont renforcées.
PRINCIPALES ACTIVITÉS ET SOUS ACTIVITÉS CIBLÉES PAR LES ACTEURS
- Appuyer la structuration des acteurs en zones pluviales et l’extension du Comité interprofessionnel Riz du Sénégal (CIRIZ) ;
- Appuyer l’élaboration du plan stratégique du CIRIZ ;
- Appuyer l’élaboration du manuel de procédures du CIRIZ
- Financer des études stratégiques pour aider la prise de décision et l’animation des concertations (normes, financement, etc.) ;
- Appuyer l’organisation des réunions statutaires (AG, CA, bureau, collège) ;
- Appuyer la mise en place d’une base de données et d’un portail web ;
- Financer l’élaboration et la mise en oeuvre du plan de formation de l’interprofession ;
- Appuyer les activités de représentation, plaidoyer et dialogue politique ;
- Appuyer les activités d’intermédiation (accès au crédit, intrants, marchés) ;
- Appuyer la régulation de la filière (concertation, négociation, gestion des conflits, solidarité, équité, etc.) ;
- Financer le renforcement des capacités des membres de l’interprofession (voyage d’étude, visites d’échange, etc.)
PRINCIPALES RÉALISATIONS EN 2017
- Organisation de 26 rencontres de concertation entre les acteurs de la filière riz (producteurs à la base, collèges des producteurs, des fournisseurs de services, des commerçants et des transformateurs)
- Organisation des assemblées générales constitutives des sous collèges des producteurs de la Casamance, du Sud-est et du Bassin-arachidier ;
- Atelier d’arrimage des acteurs du pluvial au CIRIZ (Collège des Producteurs du CIRIZ)
- Élaboration des instruments de gouvernance du CIRIZ (Plan stratégique, Manuel de procédure, Base de données et Portail web);
- Organisation de l’atelier de partage des instruments de gouvernance du CIRIZ ;
- Renforcement des capacités des leaders du CIRIZ sur le plaidoyer et le lobbying, les techniques de communication, la gestion de projet ;
- Etude sur le mécanisme de prélèvement pour l’autonomisation et la pérennisation de l’Interprofession ;
- Organisation des ateliers de restitution de l’étude du mécanisme de prélèvement pour l’autonomisation et la pérennisation de l’Interprofession avec le Conseil d’Administration du CIRIZ ;
- Réunions du Conseil d’Administration pour partager les rapports de l’étude sur le mécanisme de prélèvement et les concertations à la base pour l’acceptabilité du prélèvement
- Élaboration du plan de formation de l’Interprofession (CIRIZ);
- Atelier d’élaboration du compte d’exploitation de production de riz paddy
- Atelier d’élaboration du compte d’exploitation du riz blanc ;
- Atelier de négociation et de fixation du prix du riz paddy ;
- Mise en place d’une Cellule d’Appui technique du CIRIZ à travers le recrutement du personnel (secrétaire exécutif, comptable, gestionnaire de base de données, chauffeur)
- Acquisition matériel et équipement informatique ;
- Acquisition de mobilier de bureau ;
- Acquisition de matériel roulant (véhicule 4×4).
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PROJET D’APPUI A LA STRUCTURATION DE LA FILIERE MAÏS
L’exécution technique et financière des activités est assurée par la Direction exécutive du Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) placé sous la tutelle technique du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
COUT : Trois cent millions (300 000 000) francs CFA.
OBJECTIF GLOBAL
Accroitre la compétitivité de la filière maïs par le renforcement de la gouvernance et de la structuration des acteurs.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Structurer les différents collèges d’acteurs de la filière maïs ;
- Mettre en place l’interprofession de la filière maïs ;
- Renforcer les capacités organisationnelles et de gouvernance des acteurs de la filière maïs.
RESULTATS ATTENDUS
- Les différents collèges d’acteurs de la filière sont structures ;
- L’interprofession de la filière est mise en place et fonctionnelle ;
- Les capacités organisationnelles et de gouvernance des acteurs de la filière sont renforcées.
PRINCIPALES ACTIVITES CIBLEES PAR LES ACTEURS POUR ATTEINDRE LES RESULTATS ET OBJECTIFS
- Appuyer la structuration des Fédérations zonales de producteurs de maïs (zones Saloum, Casamance, Sud-Est) ;
- Appuyer la mise en application de l’acte uniforme de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) sur les sociétés coopératives ;
- Financer l’organisation d’un atelier de partage, d’information et planification avec le Comité d’initiative ;
- Financer l’organisation des ateliers d’information et sensibilisation des acteurs à la base ;
- Financer l’identification et la caractérisation les membres (Producteurs de maïs grain et de semences de maïs, OP, Transformateurs de niveau 1 et 2, Commerçants) ;
- Appuyer la mise en place des collèges ;
- Appuyer l’élaboration des textes statutaires et réglementaires ;
- Appuyer la tenue de l’Assemblée générale constitutive (AGC) de l’interprofession ;
- Appuyer a l’élaboration du Plan stratégique et du Manuel des procédures de l’interprofession maïs.
- Faire un appui institutionnel à l’interprofession ;
- Appuyer l’élaboration et la mise en oeuvre du plan de formation de l’interprofession ;
- Appuyer les activités de représentation, de plaidoyer et de dialogue politique ;
- Appuyer les activités d’intermédiation (accès au crédit, intrants, marchés) ;
- Appuyer la régulation de la filière (concertation, négociation, gestion des conflits, solidarité, équité, etc.) ;
- Appuyer le renforcement des capacités des membres de l’interprofession (visites d’échanges, voyages d’études)
PRINCIPALES REALISATIONS EN 2017
- Campagne nationale d’information et de sensibilisation des acteurs de la filière maïs ;
- Mise en place du Collège national des Producteurs de Maïs du Sénégal après la mise en place des quatre sous-collèges (Casamance, Sine-Saloum, Sud-est et Vallée du fleuve Sénégal) ;
- Etude état des lieux, identification et caractérisation des transformateurs et commerçants;
- Élaboration des textes réglementaires (statut et règlement intérieur) de l’Interprofession
- Atelier de cadrage et d’orientation pour le développement stratégique de la filière
- Élaboration du plan stratégique de l’Interprofession
- Élaboration du plan de formation de l’Interprofession
- Ateliers d’information, de sensibilisation et de concertation entre les acteurs (membres du sous collège des producteurs);
- Atelier bilan de la campagne d’information et de préparation de la formulation du projet test de prélèvement au sein du sous-collège Sine-Saloum
- Etude stratégique sur les mécanismes de prélèvement pour aider la prise de décision ;
- Acquisition de matériel et équipement informatique ;
- Acquisition de mobilier de bureau ;
- Acquisition de matériel roulant (véhicule 4×4).
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ACCOMPAGNEMENT DU COMITE NATIONAL DE CONCERTATION DE LA FILIERE TOMATE INDUSTRIELLE (CNCFTI)
PRINCIPALES ACTIVITES
- Elaborer ou réviser des instruments de gouvernance du Comité (statuts, réglement intérieur, manuel des procédures, plan d’actions 2017-2020 et base de données) pour leur mise en conformité avec la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOAS) en son article 25 et au décret n° 2008-1260 du 10 novembre 2008 portant reconnaissance, organisation et fonctionnement des organisations interprofessionnelles agricoles ;
- Renforcer les capacités (formation et voyage d’études des leaders) à travers l’identification des besoins prioritaires de formation en vue de renforcer les capacités de gouvernance et de régulation de la filière mais aussi de délivrance de services aux membres ;
- Faciliter les concertations, entre le collège des producteurs et le collège des Agro-industriels (SOCAS, Takamoul Food et Agroline), sur la régulation de la filière, l’élargissement de l’assiette de prélèvements, sa mobilisation et son utilisation aux fins de rémunérer les services aux membres.
RESULTATS
Les statuts et réglement intérieur revus en conformité avec la LOASP ;
Un manuel des procédures validé ;
Un plan d’actions 2017-2020 validé ;
Un rapport de formation validé ;*
COÛT
Trente millions (30 000 000) de francs CFA dont 28 500 000 FCFA pour l’appui institutionnel au CNCFTI et 1 500 000 FCFA de coûts indirects.
PORTEUR : CNCTFI
ZONES CIBLE ET BENEFICIAIRES : Vallée du fleuve Sénégal
DUREE : 3 ans
PRINCIPALES REALISATION EN 2017
Révision des Statuts et du réglement intérieur du Comité national de concertation de la Filière Tomate industrielle CNCFTI) par l’ISRA/ BAME : Bureau d’Analyse macro-économique;
Elaboration du manuel de procédures du CNCFTI ;
Organisation de la campagne d’information et de sensibilisation sur l’abondement du FNDASP ;
Organisation des réunions entre le CNCFTI, les agro-industriels et le FNDASP ;
Organisation de la réunion du Conseil d’Administration du CNCFTI ;
Organisation d’un atelier de formulation des sous projets de renforcement de la productivité et du renforcement de la structuration de la filière tomate industrielle ;
Organisation de l’atelier de formation de Conseillers agricoles et ruraux et des relais producteurs sur les bonnes pratiques de production de tomate industrielle.
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