Réunion multipartite Interfel-GNIS-AFD-France AgriMer/MAER-FNDASP-SAED-Interprofessions sénégalaises (Manioc, Tomate, Maïs, Oignon)
Cette rencontre tenue le mercredi 26 février dans le cadre de l’édition 2020 du Salon international de l’Agriculture de Paris (SIA) a permis de faire le point sur les partenariats en cours et en construction et de clarifier les attentes vis à vis notamment de l’AFD. France AgriMer est désignée pour la facilitation de la suite du processus.
Pour la partie française, MM Jean Pierre CHOMIENE (Ministère de l’Agriculture), Bruno DUPONT (ex Président INTERFEL), André BERNARD (SONITO), Thomas PAVIE (France AgriMer), MME, Marion KUKULSKI (INTERFEL), Sarah LAFFONT (GNIS), David BARTHE (Chambre d’Agriculture Saône et Loire) et Alexia HOFFMANN (AFD) sont revenus sur la collaboration et/ou les partenariats en construction avec la partie sénégalaise :
Les leaders d’Interprofessions sénégalaises présents à la réunion, MM. Ablaye (Comité Tomate) Assane NDIAYE (IMS) ont, également, fait le point sur les partenariats en cours avec leurs homologues français et avec l’appui du FNDASP :
La synthèse de la rencontre a été faite par le Directeur exécutif du FNDASP qui a relevé :
- La dynamique de structuration des filières en interprofessions au Sénégal et les acquis appréciables obtenus avec la tomate, l’oignon et le manioc ;
- Les perspectives d’accompagnement d’INTERFEL dans cette dynamique de structuration à consolider (accompagnement pour la fonctionnalité, la maitrise des rôles et responsabilités, l’autonomie vie l’abondement en ressources propres. L’expérience française est requise dans ces différents domaines (le GNIS a, par ailleurs, un rôle à jouer, son interlocuteur au Sénégal l’Union nationale des Professionnelles Des Semences (UNIS) ayant sollicité l’appui du FNDASP pour le renforcement de sa structuration ;
- La demande très forte de financements pour l’introduction d’innovations au Sénégal. Le financement local est attendu dans ce domaine, l’AFD également est très attendu pour un changement de paradigme dans son mode opératoire qui devrait prendre en compte les missions et fonctions des différentes institutions (la SAED compétente dans les aménagements et le conseil, le FNDASP, le FNRAA dans le financement des services agricoles à l’image de la Cote d’Ivoire. La demande émanant des interprofessions doit être portée, via les structures de financement, aux structures opérationnelles dans la recherche, le conseil et les aménagements ;
- L’environnement institutionnel du Sénégal bien structuré avec les rôles et responsabilités bien répartis entre les différentes institutions ;
- INTERFEL a un rôle moteur fondamental à jouer dans la consolidation des partenariats déjà engagés (CA Saône et Loire/IMS et SONITO/Comité Tomate sont une bonne illustration) et en cours de construction ;
- France AgriMer, de par sa fonction institutionnelle, doit être garant de la facilitation et de la consolidation des partenariats sus évoqués en cours d’exécution ou en construction.
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Accompagnement de l’Interprofession Manioc du Sénégal (IMS) à Mâcon, pistes de partenariat validées avec la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire
En marge de l’édition 2020 du Salon international de l’Agriculture de Paris (SIA), le Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) a accompagné le Président de l’Interprofession Manioc du Sénégal (IMS) à Mâcon (Département Saône et Loire – CA71).
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis la mission précurseur de Christophe MASSON, accueilli au Sénégal par l’IMS au mois de novembre 2019. Avec la signature d’une convention de partenariat entre l’IMS et la CA71, le projet « GOUNGUÉ NIAMBI » (Accompagner la filière Manioc) a été retenu pour renforcer la filière manioc au Sénégal et améliorer durablement sa performance.
A l’issue des séances de travail avec Christophe MASSON, Responsable Organisation et Innovation de la CA71, David BARTHE, Directeur général CA71 et Bernard LACOUR, Président de la CA71, des pistes de partenariat et une feuille de route sont arrêtées de commun accord.
Deux axes de coopération sont ainsi retenus : (i) l’accompagnement de la structuration et de la gouvernance de l’IMS pour lui permettre de rendre des services utiles à ses membres et (ii) la mise en place d’un Centre de Ressources du Manioc pour accompagner le renforcement de capacités et le développement d’innovations.
Un comité de pilotage du projet est mis en place avec l’IMS comme Président, la CA71, Secrétaire, la Direction de l’Agriculture de la CA71 comme partenaire technique et le FNDASP comme guichet financier.
A l’issue de la rencontre, la délégation a été invitée à un déjeuner de débriefing (IMS – CA71 – Service Agriculture – FNDASP) avant de visiter l’exploitation du Président de la Chambre d’Agriculture, M. Bernard LACOUR (Elevage Bovins et Chèvres).
M. LACOUR s’est dit heureux de recevoir la délégation après l’accueil chaleureux qu’il a reçu au Sénégal. Il s’est dit, aussi, heureux de travailler avec le Sénégal en plaçant l’homme au cœur des réflexions et a rappelé les perspectives importantes d’un partenariat gagnant-gagnant (échanges d’expériences, voyages d’études de producteurs sénégalais pour partager des problématiques communes technologiques, sociétales et l’adaptation des exploitations aux évolutions climatiques.
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Le ministre Congolais de l’Agriculture, M. Henri DJOMBO et son homologue Sénégalais, Pr. Moussa BALDE ont procédé, samedi 29 février 2020 à la signature d’un accord de coopération pour le développement agricole et agroalimentaire.
A travers cet accord de coopération signé lors du Salon international de l’Agriculture de Paris (SIA), les deux pays envisagent partager leurs expériences et compétences dans le domaine agricole et agroalimentaire. « Avec le Congo, nous avons les mêmes réalités malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent. Il faut croire à la coopération Sud-Sud. Nous avons la même culture de l’agriculture. Nous devons mutualiser nos forces et échanger nos expériences respectives pour propulser notre agriculture », a déclaré Moussa BALDE, lors de la signature de cet accord de coopération.
Pour sa part, son homologue Congolais, Henri DJOMBO a estimé qu’« il s’agit d’un accord de coopération technique entre les deux pays pour nous donner la main en utilisant les expériences réussies ici et là. Le Sénégal a réussi beaucoup d’avancées dans le domaine agricole. Nous avons besoin d’échanger sur le plan scientifique pour booster notre agriculture et répondre à la demande de l’Union africaine d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».
Les deux pays sont « en train de prendre les dispositions pratiques, techniques et technologiques pour une meilleure organisation professionnelle du secteur agricole. Nous comptons beaucoup sur le Sénégal pour y arriver », a poursuivi le ministre d’Etat Congolais chargé de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
De son côté, le Directeur exécutif du Fonds national de Développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) Jean Charles Faye, évoquant les aspects techniques de cet accord de coopération dont les contours ont été définis en novembre 2019 entre les deux parties, a insisté sur le développement institutionnel. « Cet accord va surtout permettre un échange d’expériences, de savoir-faire, de services entre les institutions des deux pays, les organisations professionnelles agricoles, les agences et mécanismes de financement », a-t-il indiqué.
« Ce protocole d’accord sera un vrai outil d’accompagnement des producteurs sénégalais et congolais dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche », a ajouté le Directeur exécutif du FNDASP.
« Il va aussi permettre de relever le niveau de productivité des rendements et des revenus des producteurs des deux pays en vue d’assurer la souveraineté alimentaire qui est l’une des priorités pour le Congo. Le FNDASP sera le point focal de cet accord de coopération qui va durer 3 ans », a précisé Jean Charles Faye.
Lors de son discours, le ministre Sénégalais de l’Agriculture, Moussa Baldé a promis de « rendre une visite de courtoisie à son homologue congolais à Brazzaville pour mieux s’imprégner des réalités agricoles de ce pays de l’Afrique centrale réputé pour ses caractéristiques et potentialités forestières ».
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