Revue et mise à jour des bonnes pratiques agricoles à vulgariser dans le cadre du Projet Gunge Mbay
Ces bonnes pratiques et innovations, consignées dans des fiches techniques pour chacune des spéculations ciblées (arachide, maïs ; mil, sorgho, sésame, pomme de terre et oignon), ont été revues et amendées au cours d’un atelier tenu les 17 et 18 août 2023, à l’Etablissement Malick Sy (EMS) de Kaolack.
Les travaux, en plénière et en groupes, ont rassemblé leaders des Organisations de producteurs faitières des trois départements (Foundiougne, Koungheul et Nioro du Rip) trois experts de l’Institut Sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) spécialistes des céréales sèches, de cultures oléagineuses et de l’horticulture, un expert de l’ITA spécialiste des opérations post-récolte, les agents des services techniques (DRDR, SDDR).
L’apport considérable de senior (Dr Mamadou LO, Dr Youga NIANG et M. Kéba DRAME) experts dans l’horticulture et les céréales est hautement appréciée.
Les résultats issus de l’atelier vont permettre de concevoir et éditer des outils didactiques de conseil aux producteurs élaborés par la recherche pour être vulgarisés par les services techniques au niveau des parcelles de démonstration. Ces outils seront déclinés en fiches techniques, boites à images et vidéos traduites en langues locales.
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L’Interprofession Oignon du Sénégal (IPOS) lance le renouvellement de ses instances
Le processus a démarré ce lundi 14 août avec une réunion préparatoire tenue avec le Bureau Exécutif de l’IPOS élargi aux représentants des transformateurs et des agrobusiness.
La prochaine étape sera une campagne d’information et de sensibilisation des membres des différents collèges et des membres potentiels, agrobusiness mais aussi producteurs, transformateurs et commerçants.
Conformément à ses statuts et à son règlement intérieur, les instances qui la composent doivent être renouvelées après trois années d’exercice.
Pour rappel, l’IPOS est mise en place à travers l’Assemblée générale constitutive (AGC) tenue le 18 juillet 2019 sous la présidence du Ministre en charge de l’Agriculture. Elle est composée de 10 sections de producteurs, 14 sections de commerçants, 3 sous-collèges de producteurs, 6 sous-collèges de commerçants, 1 collège des producteurs et 1 collège des commerçants.
Le FNDASP apporte un appui financier pour le renouvellement des instances de l’IPOS, via une convention signée avec le Projet de Valorisation des Eaux pour le Développement des Chaines de Valeur (PROVALE-CV).
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Atelier de restitution et de validation du portefeuille de projets de services agricoles des organisations professionnelles agricoles cibles du projet « Gunge Mbay » Team Europe Initiative Agropole Centre
Atelier de restitution et de validation du portefeuille de projets de services agricoles des organisations professionnelles agricoles cibles du projet « Gunge Mbay » Team Europe Initiative Agropole Centre.
Contribuer à lever les contraintes à la croissance de la valeur ajoutée du secteur agroalimentaire
Le projet « Gunge Mbay » (Accompagner l’agriculture, en wolof), du Team Europe Initiative Agropole Centre, a l’ambition de contribuer à lever les principales contraintes à la croissance de la valeur ajoutée du secteur agroalimentaire de la région naturelle du Sine-Saloum.
Ce projet financé par l’Union européenne (UE) pour un cout total de 15 millions d’euros, pour une durée de quatre ans, compte s’appuyer sur la performance attendue de l’Agropole Centre comme ‘’élément central’’ d’un système alimentaire durable du territoire, a-t-on appris du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP).
Un montant de 2,5 milliards est confié au FNDASP pour le financement du volet services agricoles. Ce montant est provisoirement désagrégé ainsi qu’il suit à l’issue des ateliers de construction de la demande de services avec les filières : Mil/sorgho : 375 millions, Maïs : 190 millions, sésame : 135 millions, Oignon/pomme de terre : 400 millions et arachide : 1milliard 300 millions.
Les services agricoles renvoient à tout ce qui est conseil agricole via la diffusion des innovations et technologies, la formation des producteurs, le renforcement institutionnel des organisations de producteurs et la recherche agricole. Le tout doit contribuer au relèvement des performances de production des différentes filières et plus largement des chaines de valeur.
Cette répartition des ressources entre les différentes filières ciblées est le résultat d’un atelier de restitution et de validation du portefeuille de projets de services agricoles des organisations professionnelles agricoles cibles dudit projet des départements de Foundiougne (Fatick), Koungheul (Kaffrine) et Nioro du Rip (Kaolack).
« L’atelier rentre dans un cadre beaucoup plus global notamment l’accompagnement aux agropoles qui sont mis en place dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE) par l’Etat du Sénégal, qui permettrait de pouvoir disposer suffisamment de matières premières pour les unités agroalimentaires qui sont dans les différents agropoles comme celui du centre du pays », a expliqué Jean-Charles Faye, Directeur exécutif du FNDASP.
Le projet « Gunge Mbay », selon lui, vise à promouvoir une dynamique qui favorise la participation des petits producteurs ruraux à la dynamique de transformation structurelle de l’économie agroalimentaire du Sine-Saloum, afin de rendre la base productive de ce pôle de développement « plus durable et résiliente » vis-à-vis du changement climatique, pourvoyeuse « d’aliments sains » pour les centres de consommation et de matières premières de qualité.
D’après M. Faye, ce financement de l’UE, exécuté par l’Agence belge de développement (ENABEL), vient pour pouvoir conforter le schéma institutionnel qui a été mis en place à travers la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) qui voudrait que les structures d’exécution mettent en œuvre les services agricoles et les mécanismes de financement.
‘’Tout cela à travers des principes de base et l’un des principes fondamentaux c’est que l’offre de services agricoles puisse répondre à la demande’’, a souligné le directeur exécutif du FNDASP.
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𝐂omité départemental de Développement (C𝐃𝐃) 𝐝’𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : « 𝐆𝐮𝐧𝐠𝐞 𝐌𝐛𝐚𝐲 » – 𝐓𝐞𝐚𝐦 𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 𝐈𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 – 𝐀𝐠𝐫𝐨𝐩𝐨𝐥𝐞 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧 !
Sous la présidence des autorités préfectorales des trois départements de Foundiougne, Koungheul et Nioro, des Comités départementaux de développement (CDD) d’information ont officiellement donné le top départ pour le projet « Gunge Mbay », en présence de l’ensemble des parties prenantes au développement, services techniques de suivi supervision, projets et programmes, ONG et organisations de producteurs faitières et de base.
Les trois rencontres ont permis de partager l’information et recueillir les préoccupations des acteurs qui ont très favorablement accueilli le projet et salué la démarche proactive et ouverte, à l’écoute des besoins des producteurs des zones d’intervention.
La prochaine grande étape, programmée la dernière décade d’avril, est la construction sociale de la demande, la planification et la formulation de projets de services agricoles qui sera déroulée de concert avec les prestataires publics et privés de services de conseil et les organisations de producteurs.
Pour rappel, le FNDASP est partenaire stratégique de l’Agence belge de Développement (Enabel au Sénégal), pour la mise en œuvre du projet Team Europe Initiative – Agropole Centre, financé par l’Union européenne qui intervient dans les départements de Foundiougne, Nioro et Koungheul, en soutien au projet des Agropoles du Plan Sénégal Émergent (PSE).
Le FNDASP gère le 𝘎𝘶𝘪𝘤𝘩𝘦𝘵 𝘍𝘪𝘯𝘢𝘯𝘤𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘊𝘰𝘮𝘱𝘦́𝘵𝘪𝘵𝘪𝘧 𝘦𝘵 𝘊𝘰𝘮𝘮𝘢𝘯𝘥𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦𝘴 𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦𝘴 pour l’amélioration de la productivité, de la qualité et de la compétitivité des filières céréales (mil, sorgho et maïs), oléagineux (arachide et sésame), horticulture (oignon et pomme de terre) et condiment (sel), en vue d’une disponibilité et accessibilité de la matière première pour les industries de l’Agropole Centre.
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FORMULAIRE DE DEMANDE D’AGRÉMENT DE PRESTATAIRES PUBLICS ET PRIVES DE SERVICE AGRO-SYLVO-PASTORAL ET HALIEUTIQUE ET DE FOURNISSEURS DE BIENS ET SERVICES
FORMULAIRE DE DEMANDE D’AGRÉMENT DE PRESTATAIRES PUBLICS ET PRIVES DE SERVICE AGRO-SYLVO-PASTORAL ET HALIEUTIQUE ET DE FOURNISSEURS DE BIENS ET SERVICES
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Projet de Résilience et de Reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES)
Les 13 communes couvertes par la zone d’intervention (Niakhar, Patar-Sine, Diakhao, Ndiob, dans la région de Fatick, Ida Mouride, Gainthe Pathé, Maka Yop et Missira Wadène dans la région de Kaffrine, Mboula, Labgar et Téssékéré dans la région de Louga, Lougré Thioly et Oudalaye, dans la région de Matam) reçoivent du 14 au 21 décembre une mission d’information des bénéficiaires du projet, sur les procédures d’accès au G2R, conduite par le Fonds National de Développement Agro-Sylvo-Pastoral (FNDASP) qui héberge et gére le Guichet.
La mission déroulée par deux équipes séparées (une pour la zone sylvo-pastorale et une autre pour le bassin arachidier) est mise à profit pour procéder à l’installation, par les sous-préfets, au niveau de chacune des 13 Communes, d’un Comité d’animation local (CAL) qui regroupe les agents des services techniques. Le CAL sert de bras technique aux Organisations professionnelles agricoles (OPA) et Agripreneurs locaux (AGIL). Il les accompagne dans la formulation et le suivi technique et financier des sous-projets de Gestion durable des Terres (GDT) et des microentreprises de valorisation des Produits forestiers non ligneux (PFNL).
A l’issue de cette campagne d’information, les jalons suivants seront posés : la réalisation du diagnostic territorial pour identifier et prioriser les problèmes de la commune, la formulation des sous-projets, leur examen et approbation par le Comité d’Approbation national puis leur financement par le FNDASP.
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Visite du Directeur général du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à Ngueye Ngueye (Bambey)
Le Directeur général du, Carlos Manuel Rodriguez a effectué une visite de terrain auprès du groupement d’intérêt économique (GIE) “Jambar” du village de Nguèye Nguèye, dans la commune de Ngoye (département de Bambey) financé dans le cadre du projet “Intégrer les approches écosystémiques pour des moyens de subsistance ruraux résilients au climat dans les zones rurales vulnérables à travers la méthodologie de l’école de terrain des agriculteurs”.
Les OPA financées mènent leurs pratiques d’adaptation aux changements climatiques dans trois zones écogéographiques du Sénégal (zone sylvo pastorale, bassin arachidier et Sénégal oriental).
Le FNDASP, mécanisme de facilité fiduciaire du fonds résilience climatique, a œuvré pour l’additionnalité et la mutualisation des ressources financières des partenaires afin de doubler l’allocation initiale du fonds. Ceci s’inscrit dans la continuité et renforce son rôle de catalyseur qui mobilise déjà une contribution de l’État via la loi de finances et une contribution des filières via des prélèvements.
- Rodriguez était accompagné de M. Baba Dramé, Directeur de l’Environnement et des Etablissements classés (DEEC), de Dr Makhfouss Sarr, chargé des programmes à la FAO Sénégal et de M. Jean Charles Faye, Directeur exécutif du FNDASP.
Le président du GIE ’’Jambar’’, Pape Assane Faye, a mis en exergue les résultats obtenus dans le domaine de l’embouche bovine tout en exprimant le souhait ’’d’expérimenter l’insémination artificielle’’. D’autres activités connexes, notamment l’utilisation des bouses de vaches comme fertilisant naturel mais également comme source de production de biogaz, ont également été visitées.
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Assemblées générales constitutives, Les Interprofessions Maïs et Cajou sur les fonts baptismaux
Après la banane et l’oignon, les filières cajou et maïs ont, au mois d’aout 2021, tenu les assemblées générales constitutives de leurs interprofessions, sous la présidence du Pr Moussa Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Pas moins de cinq années ! C’est le temps passé pour en arriver à la tenue de ces conclaves. L’interprofession Maïs regroupe deux maillons (producteurs et transformateurs) alors que l’Interprofession Cajou regroupe les collèges producteurs, commerçants et transformateurs.
Au cours des deux AGC, les acteurs ont procédé à l’adoption des statuts des deux Interprofessions, au partage des enjeux et défis, ainsi que des rôles et responsabilités des organes et à l’installation officielle des organes statutaires, notamment le Conseil d’administration et le Bureau exécutif. Mme Nimna DIAYITE et Boubacar KONTA (voir par ailleurs) sont, ainsi, respectivement portés à la tête du maïs et du cajou.
Ce qui semble être un couronnement a été très long. En effet pas moins de huit étapes ont été nécessaires pour en arriver à satisfaire trois conditions nécessaires pour une interprofession : la légalité, à travers la conformité à la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (Loasp) et au décret 2008-1260 portant reconnaissance, organisation et fonctionnement des organisations interprofessionnelles agricoles (OIA), la légitimité garantie par l’accompagnement de l’Etat et la représentativité, gage de l’inclusivité et de la fiabilité du processus.
La mise en place de ces deux interprofessions n’est toutefois que le « début d’une nouvelle ère » comme l’a annoncé le Pr Moussa Baldé, Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, lors de l’AGC de la filière Cajou, qui a ajouté que « le travail commence maintenant pour tirer le meilleur des potentialités et opportunités qui s’offrent à la filière vu la qualité de la noix sénégalaise… et l’engagement du Sénégal, en tant que membre fondateur du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC), d’œuvrer à côté des autres Etats membres pour le développement de la filière anacarde en Afrique et dans le monde ». Aux acteurs du maïs, le ministre garantira, également, le soutien de l’Etat, tout en les exhortant à « redoubler d’effort et d’engagement pour faire de l’interprofession maïs une plateforme de concertation et de coopération de ses acteurs, mais surtout une force de proposition et d’argumentaire à l’endroit de l’Etat et des partenaires pour une régulation et une réglementation au service d’une chaîne de valeur productive, compétitive et nutritive dans la durabilité ».
Rappelons que les processus de structuration ont été accompagnés pour le maïs par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et pour l’anacarde par un consortium de partenaires techniques et financiers dirigé par le FNDASP et composé de la Direction des Eaux, Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), le Programme d’Appui au Développement économique de la Casamance (PADEC), l’ONG américaine International Relief and Development (IRD), le Programme de Développement intégré de Fatick (PDIF), l’Agence de Promotion des Investissements et Grands Travaux (APIX), l’Association des Femmes d’Afrique de l’Ouest (AFAO), l’ONG Green Sénégal, le Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC) et le Projet de Valorisation des Eaux pour le Développement des chaines de Valeur (PROVALE-CV).
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Le Président de l’Interprofession Cajou annonce son programme. Il s’appelle Boubacar KONTA, déjà Président du Collège des Transformateurs, il est désormais porté à la tête de l’Interprofession
Il s’appelle Boubacar KONTA, déjà Président du Collège des Transformateurs, il est désormais porté à la tête de l’Interprofession, par consensus et à l’unanimité de l’Assemblée générale. M. KONTA, n’a pas tardé à dévoiler un programme ambitieux qu’il veut réaliser avec le Bureau exécutif nouvellement installé.
Le premier chantier sera la formalisation de l’Interprofession. Pour ce faire, l’accompagnement et les conseils du FNDASP seront précieux pour suivre toutes les préconisations de la Loasp et du décret 2008-1260 sur les interprofessions pour s’inscrire, dès à présent, sur le chemin de la reconnaissance de l’Interprofession Cajou du Sénégal (ICAS).
Produire 100.000 tonnes de noix de qualité à l’horizon 2024
Cela permettra de créer 9.000 emplois sur le territoire national et de garantir la sécurité alimentaire par la diversification des cultures intercalaires d’appoint. Pour ce faire, il faudra initier l’expansion territoriale et l’amélioration du couvert végétal pour un plus grand reboisement, renforcer les capacités des producteurs sur les bonnes pratiques culturales, les techniques de récoltes, de traitement et de stockage.
Ce regain de la production permettra aux unités existantes de suffisamment sécuriser leurs stocks à transformer et pourra permettre la création de plus d’unités de transformation sur tout le territoire national avec un respect strict de l’environnement et de l’écologie. Une nouvelle opportunité sera saisie avec la mise en place de nouvelles unités de mise en valeur de la pomme d’anacarde et autres dérivés. Au préalable il faudra renforcer les capacités dans les techniques de la transformation.
Faire émerger des champions locaux de la transformation
Le maillon commercialisation ne sera pas en reste avec la formalisation des structures impliquées, la constitution d’une base de données sur les emplois créés au niveau des collecteurs, de la manutention, du gardiennage, mais aussi sur les charges de location de magasin et les taxes supportées. En d’autres termes, il s’agira de disposer d’informations fiables sur la valeur monétaire partagée au sein de la chaine de valeurs anacarde et de faire émerger des champions nationaux de la transformation et de l’exportation. Le président ajoutera qu’une veille permanente sera opérée pour consolider le label Origine Sénégal », via la commercialisation exclusive de noix de qualité.
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Nimna DIAYTE, Présidente Interprofession Maïs du Sénégal Au service du développement rural
Titulaire d’un Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) de l’enseignement général, elle a très tôt choisi de faire carrière dans le développement rural au service de sa communauté. Grande productrice de maïs dans son village de Boubou DEME, département de Nioro du Rip, Région de Kaolack, Nimna a d’abord été animatrice villageoise avant de gravir, très rapidement, les échelons. Elle a été, tour à tour, présidente de la centrale d’achat de Paos-Koto (arrondissement situé dans le Nioro), présidente du Cadre locale de Concertation des Organisations de Producteurs (CLCOP), pendant huit années et du sous-collège des producteurs de maïs du Sine-Saloum.
Ce parcours très élogieux accompagné de renforcement en management/leadership des organisations paysannes, lui a valu bien des distinctions, notamment le grade de chevalier de l’ordre du Mérite, les diplômes d’honneur pour services rendus aux communes de Paos Koto et de Kaolack et la nomination, en 2015, de la Fédération des Producteurs de Maïs du Sine-Saloum (FEPROMAS) qu’elle dirigeait, première lauréate du grand prix du Chef de l’Etat pour la région de Kaolack.
Au vu de l’éloquence de ce parcours, il n’est pas surprenant que Nimna DIAYTE et les organisations qu’elle a dirigées ou qu’elle dirige, actuellement, soient l’objet d’une attention particulière de nombreux acteurs ruraux du Sénégal et d’Afrique, en quête d’expériences, mais aussi d’institutionnels qui ne cessent de louer un tel modèle de développement.
L’expérience la plus marquante, pour elle, dans ce cadre est sa rencontre avec le Président des États-Unis, Barack OBAMA, alors en visite au Sénégal, qui a voulu comprendre le modèle de réussite de la FEPROMAS.
C’est cette femme, incontestable leader du monde rural en général et du maïs en particulier, qui vient d’être consacrée Présidente de l’Interprofession Maïs du Sénégal (IMAIS), à l’issue de son assemblée générale constitutive tenue le 12 aout 2021 à Dakar.
Lors de son discours d’investiture, elle a affirmé « mesurer la lourdeur de la tâche proportionnelle à la confiance que lui témoignent ses pairs ». Elle a ajouté être enthousiasmée à l’idée de se consacrer, avec le Bureau exécutif, à la prise en charge de toutes les problématiques (production, productivité, transformation et création de richesses) qui interpellent la chaine de valeur.
Connaissant ses états de service, l’on peut lui faire confiance !
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