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Diffusion d’innovation

DIFFUSION DE TECHNOLOGIES

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Dans le cadre de l’exécution du Programme de Productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO/WAAPP-2A) du Sénégal, le FNDASP en tant qu’agence d’exécution, a facilité le transfert régional de technologies. L’objectif visé était d’introduire et diffuser, au Sénégal, des technologies éprouvées dans les autres pays du PPAAO/ WAAPP 2 A, pour contribuer à l’accroissement des performances des systèmes de production.

Ces technologies concernent :

  • La race de chèvre rousse de Maradi en provenance du Niger ;
  • Le broyeur fourrager pour la production de blocs multinutritionnels densifiés pour l’alimentation du bétail, en provenance du Niger ;
  • Les techniques de fabrication de viande séchée « kilichi » du Niger ;
  • De nouvelles variétés de manioc et patate douce en provenance du Ghana (cinq (05) variétés de manioc résistantes à la mosaïque, cinq (05) variétés de patate douce à chaire orangée provenant du Cropsresearch Institute (CRI) ;
  • Le magasin de stockage d’oignon de type ‘‘ruudu’’ amélioré, du Niger et du Burkina Faso.

Ce processus a été conduit par l’Association nationale des Professionnels de la Viande et du Bétail du Sénégal (ANPROVBS), le Conseil national de la Maison des Eleveurs (CNMDE), l’Interprofession Manioc du Sénégal (IMS) et le Comité national de Concertation de la Filière Patate douce (CNCFPD).

Une forte collaboration a été instaurée avec le ministère chargé de l’Elevage et les structures techniques (ISRA/CDH, ANCAR).

Introduction de la Chèvre rousse de Maradi

  • Introduction de 350 couples de caprins roux de Maradi du Niger en collaboration avec l’Association nationale des Professionnels de la Viande et du Bétail du Sénégal (ANPROVBS), le Ministère de l’Elevage et des Productions animales (MEPA) et l’Ecole nationale supérieure d’Agriculture (ENSA).

Introduction et diffusion du Broyeur fourrager

  • Introduction de 10 broyeurs fourragers du Centre de Développement de l’Artisanat rural et du Machinisme agricole (CDARMA) de Dosso au Niger, pour la production de blocs multinutritionnels densifiés pour l’alimentation du bétail.
  • 1 session de formation sur la fabrication, la maintenance, l’entretien et la réparation des broyeurs (12 artisans et techniciens locaux en construction mécanique), provenant des régions ayant bénéficié de broyeurs (Dakar, Saint-Louis Matam et Kolda) ;
  • 1 session de formation sur les techniques de fabrication de l’aliment de bétail (bloc multi nutritionnels densifiés (20 opérateurs de broyeurs fourragers de 10 organisations bénéficiaires touchés) ;
  • 10 broyeurs fourragers pour la production de blocs multi nutritionnels installés dans les exploitations pour servir d’unités de diffusion et de démonstration pour 10 organisations bénéficiaires ;
  • Formation des membres des Comités de gestion des broyeurs (24 personnes dont 6 femmes touchées).
  • Suivi et appui conseil aux bénéficiaires des technologies introduites

    • 1 convention cadre élaborée et signée entre le FNDASP et la Direction de l’Elevage pour la coordination et la consolidation des livrables de suivi et d’appui conseil des bénéficiaires de la chèvre rousse de Maradi et du broyeur fourrager ;
  • 11 conventions spécifiques de suivi élaborées et signées entre le FNDASP et les Services de l’Elevage des régions touchées par les technologies (chèvres rousses de Maradi et broyeur) ;
  • 1 convention de partenariat tripartite signée entre le FNDASP, l’ITA et la Direction des Industries animales (DIA) pour le suivi et l’appui conseil des professionnels de la viande ayant bénéficié de la formation sur les techniques de fabrication du Kilichi.

Conservation du noyau génétique de la chèvre rousse de Maradi.

  • 1 convention de partenariat signée entre le FNDASP et l’ENSA de Thiès pour la conservation du noyau génétique des chèvres rousses de Maradi ;
  • 10 boucs et 20 chèvres roux de Maradi achetés pour la conservation du noyau génétique ;
  • 1 appui à l’ENSA pour l’achat des intrants (aliment de bétail et produits vétérinaires) nécessaires pour couvrir les besoins alimentaires et sanitaires du noyau génétique.

Projet test de micro-irrigation goutte à goutte de la tomate industrielle

 Le FNDASP et le Comité National de Concertation de la Filière Tomate industrielle (CNCFTI) ont financé un voyage d’étude en France pour les producteurs de tomate membres du Comité. Ce voyage a permis aux acteurs de la filière de visiter des parcelles de tomate avec micro-irrigation goutte-à-goutte donnant des rendements de 120 tonnes à l’hectare.

A la suite de cette mission, les acteurs, trouvant ces bonnes pratiques et la technologie de micro-irrigation très pertinentes face à l’objectif d’amélioration des rendements de la tomate au Sénégal, ont sollicité du FNDASP et du Comité Tomate le financement d’un projet d’expérimentation de la technique d’irrigation goutte à goutte à travers le dispositif du Champ Ecole Producteurs (CEP).

Le projet test a été financé lors de la campagne 2019-2020, au niveau de quatre (4) sites : Gaya et Bokhol dans le département de Dagana et Fanaye Diéry et Guédé Chantier dans le département de Podor. 

Le projet qui a pris fin au mois de mars 2020, a été exécuté par le comité tomate, encadré par le dispositif de conseil de la SAED et des Agro-industrielles et coordonné par la SAED.  

Projet test de démonstration du travail du sol et de fertilisation de la tomate industrielle

Le FNDASP, en rapport avec le Comité national de concertation de la filière Tomate Industrielle (CNCFTI) et le Bureau VERITAS/LABOMAG, a financé du 15 décembre 2018 au 31 mars 2019, un projet test de démonstration de travail du sol plus profond et de fertilisation dans 5 sites. Ce projet test a pour finalité d’augmenter les rendements moyens de la tomate industrielle en le faisant passer de 25 tonnes à 40 tonnes/ha et en diminuant les couts des intrants (engrais) de 50%.

Les activités suivantes ont été réalisées dans le cadre de ce projet test :

  • La rotation culturale (parcelle ou la tomate n’est pas cultivée l’année dernière)
  • L’utilisation du chisel et de l’offset pour casser la semelle de labour et enfuir l’engrais
  • L’utilisation de 500 kg de 9-23-30 par ha en plusieurs apports (fond et entretien)
  • Les analyses agronomiques du sol.

Le projet test a été co-exécuté, du point de vue technique, par le Bureau VERITAS/LABOMAG et le Comité tomate et ses Unions.