Les acteurs de cette interprofession se sont réunis les 25 et 26 avril à Saly Portudal au cours d’un atelier facilité par l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), pour la mise en place du comité d’initiative, le cadrage de l’orientation méthodologique et de planification des activités du processus.

Ils ont unanimement exprimé leur volonté de restructurer le secteur semencier, afin de le rendre « conforme à la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) ».

« Cette restructuration consistera à réorganiser notre structure et mettre les différents acteurs dans des collèges pour avoir beaucoup plus de visibilité », a expliqué Modou Thiam, président de l’UNIS.

« Les organisations interprofessionnelles agricoles (OIA) sont régies par la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale », a-t-il rappelé, ajoutant que leur organisation « existe depuis plus de 30 ans, mais n’a jamais été organisée sur la base de cette loi ».

L’érection de l’agriculture en véritable moteur de développement du pays, passe par une bonne prise en charge de la problématique de la semence.

Le FNDASP institué par la LOASP est compétente pour le financement des projets de services agricoles, notamment la restructuration des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques en interprofessions.

L’appui à l’UNIS est prévu dans le cadre du Projet de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (PCAE) , conçu par l’Etat du Sénégal, la Banque mondiale et le Fonds international de Développement agricole (FIDA).