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Depuis son opérationnalisation, en 2013, le FNDASP finance la restructuration ou la structuration de filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques en organisations interprofessionnelles agricoles. Le Fonds fournit, également, un appui méthodologique décisif dans ce domaine qui peut être vue comme une dynamique majeure dans l’évolution des Organisations de producteurs au Sénégal.
Le cadre légal qui fonde les Interprofessions (Organisations Professionnelles Agricoles) est la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale qui stipule en son Article 10 : « Les personnes exerçant les métiers de l’agriculture peuvent se regrouper au sein d’organisations professionnelles agricoles, telles que les fédérations, syndicats, organisations interprofessionnelles, etc. Ces organisations professionnelles agricoles regroupent les personnes physiques et morales qui souhaitent s’unir pour assurer la défense de leurs intérêts communs et la fourniture de services à leurs membres.
Les organisations professionnelles agricoles s’organisent librement, soit sur une base géographique, au niveau local, régional, national et éventuellement sous-régional, soit en fonction de leurs productions, filières et services.
Les organisations professionnelles agricoles peuvent aussi déployer des activités de partenariat avec leurs homologues de la sous-région et au niveau international ».
« De tels processus ne peuvent être rapides mais, comme l’expérience l’a montré, nécessitent entre 3 à 5 ans pour mettre en œuvre une ingénierie sociale inclusive et satisfaire aux exigences de légalité, de légitimité et de représentativité ».
Selon toujours la LOASP, une Organisation Interprofessionnelle agricole reconnue peut conclure des accords, étendus dans la durée avec l’autorité administrative compétente en vue de : « favoriser la connaissance de l’offre et de la demande, l’adaptation et la régularisation de l’offre, la mise en œuvre, sous le contrôle de l’Etat, de règles de mise en marché, de prix et de conditions de paiement, la qualité des produits et les relations interprofessionnelles dans le secteur intéressé, notamment par l’établissement de normes techniques et de programmes de recherche appliquée et de développement et la promotion des produits agricoles sur les marchés intérieur et extérieur ».
Effervescence et enjeux
Vu sous cet angle qui consacre une nouvelle ère, il est aisé de comprendre l’effervescence et les enjeux qui marquent le déroulement des processus de restructuration ou de structuration des filières. En effet, au-delà de leurs préoccupations habituelles liées à leurs métiers propres, les acteurs de la chaine de valeurs – producteurs, transformateurs ou commerçants – intègrent, désormais, dans leur démarche la dimension organisation commune avec les contraintes sous-jacentes liées au positionnement des uns et des autres et aux luttes d’influence. Aussi, est-il aisé de comprendre que de tels processus ne peuvent être rapides mais, comme l’expérience l’a montré, nécessitent entre 3 à 5 ans pour mettre en œuvre une ingénierie sociale inclusive et satisfaire aux exigences de légalité, de légitimité et de représentativité.
7 filières restructurées
7 filières structurées
Perspectives pour la période 2021-2026
10 filières à structurer/restructurer : arachide, semences, mil/sorgho, niébé, bétail/viande, sel, pomme de terre, sésame, fonio, bissap.